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B. Les défaillances de la mémoire

 

       Les démences sont définies comme une altération progressive de la mémoire à laquelle s'ajoute un trouble des fonctions supérieures. Les répercussions dans les activités quotidiennes sont importantes. La détérioration est majoritairement due à des processus dégénératifs, parfois à une cause vasculaire. Mais le terme de démence recouvre, en fait, différents syndromes dont certains ne comportent pas de perturbations mnésiques. Dans les démences de type frontal par exemple, le déficit porte davantage sur la mise en œuvre des stratégies de recherche que sur la mémoire elle-même, contrairement à la maladie d'Alzheimer où l'atteinte mnésique est au premier plan. L’étude des régions impliquées dans les amnésies demande de prendre certaines précautions, car le cerveau ne reste pas statique. L’ictus amnésique, du fait de sa soudaineté et de sa brièveté, offre un tableau plus pur, mais difficile à examiner par manque de délai. Après une lésion cérébrale, des processus de réorganisation physiques et cognitifs se mettent en place pour compenser le déficit. Selon les cas, la plasticité cérébrale pourra permettre une certaine récupération ou l’activation d’autres zones corticales par la création de nouvelles voies d’association.

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